08/07/2024
Nous avons été informés par un courriel du Ministère de la Santé et de la Prévention ce vendredi, suite à nos incessantes demandes sur le sujet (également soutenues par le syndicat représentatif, la FNP), d’une instruction envoyée par la Direction de la Sécurité sociale(DSS) aux services de l’assurance maladie de l’application à prévoir pour le 1er juillet d’ une prise en charge selon les conditions définies par le décret du 24 avril 2020 des prescriptions de chaussures thérapeutiques de série (Alinéa 8 du R4322-1)
Cette modification est donc applicable avant la publication d'un décret car elle sera également transcrite par la suite dans le cadre réglementaire.
A compter du 1er juillet 2024 la prise en charge des prescriptions de chaussures thérapeutiques par les pédicures-podologues sera effective et fera l'objet d'un remboursement.
Bien entendu un temps de latence sera sans doute à prévoir, le temps que les CPAM intègrent cette nouvelle mesure.
02/06/2024
Journée mondiale 2024 de la course à pied et de la marche
7 juin 2024
A l'occasion de la journée mondiale de la course à pied, inutile de rappeler les bienfaits de ce sport qui permet de se maintenir en forme, se détendre, évacuer son stress, se faire plaisir.
Rappelons également le rôle du pédicure-podologue, partenaire essentiel des coureurs amateurs, comme professionnels.
Voici 5 recommandations pour une bonne course :
1. Préparation de la peau :
- hydrater la peau avec un topique hydratant et/ou une crème anti-frottement en insistant sur les zones les plus exposées aux phlyctènes (ampoules)
- renforcer la peau avec un produit tannant pour la durcir, comme l’acide citrique ou un produit spécifique d’une gamme podologique.
2. Soins de pédicurie :
- Faire réaliser par le pédicure-podologue une coupe d’ongles adaptée au patient, afin notamment d’éviter les hématomes sous-unguéaux et les ongles incarnés.
- soigner les hyperkératoses.
3. Chaussures (et chaussettes) adaptées :
- Consulter un pédicure-podologue pour déterminer les caractéristiques techniques répondant aux besoins du coureur.
4. Si, malgré toutes ces précautions, des douleurs et des troubles apparaissent ou persistent :
- Consulter un pédicure-podologue, habilité à poser un diagnostic, en vue de la réalisation d’une paire d’orthèses plantaires, spécifiques à chacun.
5. En cas d’épreuve :
- les soins sont réalisés 10 jours avant
- l’hydratation et le tannage de la peau s’intensifient 3 semaines avant.
L’application de la crème anti-frottement avant le départ de la course, peut être généreuse et renouvelée le cas échéant.
14/01/2024
Voici le programme pour la semaine Européenne de Prevention et d'information sur l'endométriose.
EndoSolidarité sera présente du 5 au 9 mars à la librairie des Halles à Niort pour des conférences, des échanges, du yoga...(CF programme joint).
Il y aura également une sensibilisation grandeur nature , samedi 9 mars à 11h place de la Brèche en formant un ruban jaune à taille humaine. Merci de passer l'information autour de vous. Plus il y aura de monde, plus nous pourrons sensibiliser le grand public à l'endométriose.
13/11/2023
13/11/2023
En France plus de 4 millions de personnes vivent avec un diabète. Le diabète est un enjeu de santé publique majeur.
Le diabète (de type I ou II) est une maladie chronique et grave due à un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et stockage des sucres apportés par l’alimentation, entraînant une élévation anormale du taux de glucose dans le sang : il s’agit de l’hyperglycémie.
Parmi les nombreuses complications du diabète (insuffisance rénale, infarctus, accident vasculaire cérébral, rétinopathie, etc.), le pied n’est pas épargné. Les complications podologiques sont fréquentes chez le diabétique ; des lésions graves pouvant même, dans les cas les plus sévères, conduire à des amputations.
En cause : L’hyperglycémie répétée, prolongée et le déséquilibre du diabète qui endommagent les vaisseaux sanguins et les nerfs, tout particulièrement ceux des membres inférieurs. Notons que le diabète est la première cause d’amputation d’origine non accidentelle. Dans le monde, une amputation des membres inférieurs est réalisée toutes les 30 secondes chez un patient diabétique .
L’intérêt de la prise en charge des pieds des personnes diabétiques…
La prise en charge du pied du patient diabétique par le pédicure-podologue s’inscrit dans une prise en charge médicale globale et pluridisciplinaire (médecin généraliste, diabétologue, infirmier, pédicure-podologue, dermatologue, infectiologue).
Elle comporte l’examen du pied et la gradation du risque podologique, les soins de pédicurie-podologie, l’éducation du patient, l’évaluation du chaussage et la mise en place d’un traitement orthétique (semelles) et d’un chaussage adapté, si nécessaire.
Deux types de troubles peuvent survenir et avoir des conséquences graves pour le pied de la personne diabétique.
Ils sont d’ordre :
neuropathiques : les nerfs sont endommagés, particulièrement ceux au niveau des membres inférieurs (pieds et jambes)
artériopathiques : les vaisseaux sanguins qui apportent de l’oxygène à l’ensemble du corps humain voient leur diamètre diminuer.
Ces troubles entrainent une insensibilité au niveau des pieds d’autant plus grave qu’elle interdit au patient de sentir les blessures ou lésions qu’il faut impérativement surveiller et soigner urgemment. Une classification en 4 grades , selon la sévérité des lésions permet d’évaluer le niveau de risque.
En appui de la consultation médicale, le pédicure-podologue par son bilan-diagnostic apporte les compléments d’informations nécessaires pour une bonne prise en charge de cette population en proposant un plateau technique spécialisé d’investigation et des solutions de traitement préventif pour un certain nombre d’affections au stade initial comme au stade secondaire.
08/11/2023
Publication au JO du 29/10/2023 : Arrêté du 26 octobre 2023 fixant les règles de gestion des droits d’accès au dossier médical partagé des professionnels mentionnés à l’article L. 1111-15 et au III de l’article L. 1111-17 du code de la santé publique
Le présent arrêté fixe les règles des droits d’accès aux données du DMP pour les professionnels des secteurs sanitaire, médico-social et social et précise que ces règles sont applicables de plein droit, sauf si le titulaire du dossier médical partagé, ou le cas échéant son représentant légal, en décide autrement.
Concernant ces règles, la « matrice d’habilitations » en annexe du présent arrêté rappelle que :
l’accès au DMP d’un patient est réservé aux professionnels qui le prennent effectivement en charge,
les professionnels membres de l'équipe de soins du patient "sont réputés autorisés à accéder au DMP" si le patient a été préalablement informé et n’a pas formulé d’opposition,
les professionnels ne faisant pas partie de l'équipe de soins du patient doivent recueillir le consentement explicite du patient à chaque consultation de son DMP par tout moyen, y compris de façon dématérialisée,
Tous les professionnels ne peuvent accéder qu'aux catégories de données prévues par la matrice d'habilitations et ne doivent accéder, au sein de ces catégories, qu'aux seules données strictement nécessaires à la prise en charge.
Il est également rappelé que tout accès en dehors des règles précitées est passible d’une peine d’emprisonnement et d’une amende, sans préjudice des poursuites qui pourraient être engagées sur le plan disciplinaire (articles L.1110-4 et L.1111-8 du code de la santé publique et 323-1 et 323-5 du code pénal).
Dans le détail, la matrice d’habilitation liste les professionnels concernés (médecins généralistes et spécialistes (dont radiologues, biologistes) libéraux, salariés (hors médecine du travail) y compris en centres de santé, Samu-urgences, centres 15, pharmaciens biologistes et internes, pharmaciens d'officine et de pharmacies hospitalières, internes et préparateurs , chirurgiens-dentistes internes et chirurgiens-dentistes spécialistes, sages-femmes ,infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues [....] et énumère de nombreux documents : comptes rendus de tous types, imagerie, prescriptions et dispensations , plans et protocoles de soins, certificats et déclarations divers , historique de remboursement bilans de différents types (médicamenteux, psychologique, [....].
22/10/2023
À l’annonce d’un cancer, les espoirs des patients se concentrent sur la prise en charge de leur maladie et l’efficacité des traitements. Mais alors qu’ils soignent l’organe malade, les traitements anticancéreux peuvent aussi provoquer de nombreux effets secondaires particulièrement handicapants.
Certains traitements anticancéreux sont pourvoyeurs d’effets secondaires cutanés, notamment au niveau du pied (peau, ongles) :
•le syndrome main-pied (diffus, localisé),
•l’onycholyse,
•la paronychie.
Ils peuvent dégrader la qualité de vie de manière significative, entraîner une non-adhésion du patient au traitement et peuvent amener l’oncologue à diminuer les doses prescrites, voire à interrompre le traitement.
C’est face à ce constat et dans le cadre de la campagne nationale de dépistage du cancer du sein - Octobre Rose, que l’Ordre national des infirmiers, l’Ordre national des pédicures-podologues et l’Institut Curie se sont rapprochés et ont conclu un triple partenariat dans l’objectif de communiquer sur la nécessaire prise en charge interdisciplinaire entre infirmières et pédicures-podologues pour assurer la prévention et le suivi dans la prise en charge de ces toxicités cutanées des patients sous traitements anticancéreux.
Une vidéo recueillant les témoignages de médecins oncologues, d’infirmières et de la pédicure-podologue travaillant ensemble à l’Institut Curie et de patientes atteintes d’un cancer, a été tournée et diffusée via les réseaux sociaux respectifs. Elle a pour objet de sensibiliser les professionnels de santé, tant à l’hôpital qu’à la ville, concernés par ce travail en équipe, ainsi que les patients pour leur plus grand bénéfice.
Qualité de vie, continuité du traitement, gain de chance pour les patients sont obtenus en partie grâce à cette synergie interprofessionnelle. La connaissance des métiers, des compétences des professionnels paramédicaux, les échanges directs permanents dans le suivi des patients, la capacité à alerter en cas de besoin l’infirmière ou la pédicure-podologue vont permettre une réelle amélioration de la prise en charge des patients, mais aussi de faire avancer la recherche pour trouver ensemble des solutions innovantes.
17/07/2023
Ce samedi 20 mai 2023, la loi portant amélioration de l'accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé, dite Loi Rist, a été publiée au Journal Officiel. Cette loi, qui a été débattue durant plusieurs mois au sein du Parlement, a pour objectif de trouver des solutions à la crise que le système de santé connait, en luttant notamment contre les déserts médicaux et en améliorant l’accès aux soins. Plusieurs mesures intéressantes, qui permettront de fluidifier le parcours de soins et la prise en charge du patient et notamment des personnes atteintes de diabète, en sont issues:
Un accès simplifié à certains professionnels de santé et des compétences élargies.
De nouvelles habilitations pour les pédicures podologues.
Jusqu'à présent, les pédicures podologues pouvaient renouveler et adapter les prescriptions médicales de semelles datant de moins de trois ans. Ces renouvellements peuvent être pris en charge par l'assurance maladie depuis 2019. Avec la loi RIST, le patient consultera directement son pédicure-podologue, lequel réalisera un bilan diagnostic podologique, déterminera son traitement en délivrant des semelles si nécessaire, émettra sa prescription qui donnera droit automatiquement à la prise en charge par les organismes d’assurance maladie sans repasser par son médecin.
Lorsqu’on est atteint d’un diabète, prendre soin de ses pieds est fondamental. Jusqu’à présent, il revenait au médecin généraliste d’évaluer le risque de lésions au niveau des pieds des personnes atteintes de diabète, selon une échelle de grades. Désormais, les pédicures podologues pourront procéder directement à la gradation du risque podologique en cas de diabète. En outre, si le podologue estime que c’est nécessaire, il pourra prescrire au patient des séances de soins de prévention adaptées et devra transmettre un compte-rendu à son médecin traitant.